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Pont de Gar

Le pont de la Gare est un aqueduc romain à trois niveaux qui traverse le Gardon près de Nîmes, dans le département français de la Gare. Le pont a été construit dans la première moitié du 1er siècle dans le prolongement de l’aqueduc romain qui acheminait l’eau de la source vers Nîmes. L’aqueduc a été utilisé jusqu’au 6e siècle. Au Moyen Âge, la structure était utilisée comme un pont. L’architecture du pont de la Gare a attiré l’attention des spécialistes et du gouvernement et depuis lors, il a été restauré à plusieurs reprises.

Le Pont de la Gare est le monument de l’Antiquité le plus visité en France.

Au 1er siècle, Nîmes, ville romaine prospère, comptait 20 000 habitants. Pour répondre aux besoins de la ville en eau potable, en eau pour les thermes et les fontaines, il a été décidé de faire venir l’eau d’une source située près de la ville d’Uzès. Un égout de 50 km de long a été construit mais la rivière Gardon est devenue un obstacle sérieux qui a été éliminé par la construction du pont du Gardon. L’aqueduc aurait eu une capacité de débit de 35 000 mètres cubes par jour, soit 400 litres par seconde. De la source au réservoir d’eau de Nîmes, l’eau a coulé pendant une journée. L’aqueduc a commencé à se détériorer au 6e siècle, lorsque les Francs et les Wisigoths sont arrivés dans la région.

Le pont de la Gare est une œuvre d’architecture et d’ingénierie et un produit de l’urbanisme très développé de la civilisation romaine. La différence de hauteur le long de l’aqueduc n’est que de 12 mètres, mais les architectes romains ont réussi à créer une construction permettant le transport de l’eau. Le pont est construit en blocs de pierre, dont certains pèsent jusqu’à 6 tonnes. La construction elle-même consiste en trois ponts empilés les uns sur les autres et comporte respectivement 6, 11 et 35 arches. On pense que la construction du pont a duré de 3 à 5 ans, et que jusqu’à 1000 personnes y ont travaillé. Le poids total du pont est de 50400 tonnes.

Aujourd’hui, un musée se trouve près du monument et des sentiers de randonnée sont aménagés dans les environs.

Le monument peut être visité toute l’année de 9h00 à 18h00 – 23h00 (selon la période de l’année). Le prix d’entrée est de 9,50 € (9 € si acheté en ligne), gratuit pour les moins de 18 ans.

futuroscope

Parc d’attractions du Futuroscope

Le Futuroscope est un parc à thème français. Le thème du parc est la technologie, la science et l’innovation, et les manèges comprennent des capteurs et des projections d’images.

Comment se rendre au parc du Futuroscope

  • En transports en commun : depuis la ville de Poitiers : depuis la gare ferroviaire par les bus n°1 et n°21. Le tarif du bus est de 1,70 euros.
  • En train : près du parc se trouve une gare du Futuroscope. Sinon, prenez le train jusqu’à Poitiers, puis prenez le train ou le bus jusqu’au parc.

Le parc est situé à 10 km de Poitiers (Poitou-Charentes). Après Disneyland, c’est le deuxième parc à thème le plus visité en France. Les pavillons du Futuroscope sont construits dans le style « néo-futurisme », composé principalement de structures métalliques, de verre, de matériaux modernes. Ils sont réalisés sous des formes géométriques simples (sphères, triangles, cubes, cylindres) ou sous la forme de substances naturelles (une goutte d’eau, un cristal). Il y a plusieurs cafés et hôtels sur le territoire du parc.

Attractions du parc du Futuroscope

Les visiteurs se voient proposer une variété de divertissements : spectacles, simulateurs, combinés à des images, quêtes, projections sur écrans géants, activités de plein air. Plan du parc. De nouveaux manèges sont créés chaque année.

Ainsi, la nouveauté 2019 est le pavillon Futuropolis, où les enfants peuvent se sentir comme des super-héros, jouer les pompiers, les sauveteurs, les pilotes, sauter sur des trampolines géants, participer à des jeux aquatiques.

L’écran géant Kinemax, aussi haut qu’une maison de sept étages et aussi large que deux courts de tennis, présente une projection laser sur la vie dans la station spatiale à travers les yeux de Thomas Pesquet (un astronaute français) et le film Imax® « La loi la plus forte » sur les aventures d’un tamia.

La Sebastien Loeb Racing Xperience est l’occasion de conduire une voiture de sport dans la peau d’un célèbre pilote de rallye qui a remporté 9 fois le championnat du monde des rallyes. Comme lui, vous pouvez le faire dans un casque de réalité virtuelle.

« L’Extraordinaire Voyage est un manège unique qui offre une nouvelle expérience sur une plateforme qui bascule à 90 degrés.

« L’âge de glace » en 4D : Partez à l’aventure dans l’âge de glace avec Sid et ses amis. Les effets 3D vous feront frémir à l’approche des dinosaures.

Aquaféria « Forge of Stars » est un spectacle nocturne créé par le Cirque du Soleil, une combinaison d’effets visuels, aquatiques et pyrotechniques sur une scène aquatique de 7 000 mètres carrés. Une histoire romantique sur la relation entre une fille réelle et un géant virtuel.

« Le monde invisible », un film Imax® sur un écran de 580 mètres carrés sur ce qui ne peut être vu à l’œil nu.

« Time Machine » avec les lièvres crétins – personnages du célèbre jeu vidéo et des dessins animés – vous permettra de faire un voyage dans le temps, de vivre différentes époques historiques avec des lunettes 3D à bord du train.

Futur Expo – une exposition d’innovations technologiques. Robots, imprimantes 3D, cuisine moléculaire…

« Les secrets du cube » : un objet mystérieux découvert par des archéologues et exposé pour la première fois au Futuroscope. Et soudain, il prend vie devant le public, et les acrobates, les danseurs et la technologie numérique entraînent le public dans un monde fantastique.

« Danse avec les robots » est l’une des attractions les plus appréciées des visiteurs du parc. Il s’agit d’une immense piste de danse avec 10 robots de 7 mètres de haut, trois niveaux d’intensité au choix, de la musique électrique sur la playlist, des lasers et des effets de fumée. Les enfants ne sont autorisés que s’ils ont une taille supérieure à 1m20.

« Arthur, les aventures en 4D » est un film créé spécialement pour le Futuroscope à partir du film « Arthur et les Minimoys » de Luc Besson. Devenez un Minimoy, rejoignez Arthur et montez sur le dos d’une coccinelle pour une aventure dans le monde magique des Minimoys.

« Space Shock » est un voyage dans l’espace et le temps pour découvrir le fonctionnement de l’univers.

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Château de Chenonceau

Chenonceau est l’un des plus célèbres et des plus beaux châteaux de la Loire. Il a été construit et décoré par des femmes : il a été construit en 1513 par Catherine Brissonet, une noble locale. Catherine Brisonet, une noble locale, décorée par Diane Poitiers, favorite du roi Henri II, prolongée par Catherine de Médicis, reine de France, sauvée de la ruine par Louise Dupin pendant la Révolution française. En raison de l’importance de l’attention et du mécénat féminins, ce château a été surnommé le « château des femmes ».

Le château est aujourd’hui une propriété privée de la famille Meunier, mais il est ouvert aux touristes. C’est la propriété privée la plus visitée de France.

Il est inscrit sur la liste des monuments historiques de France.

Comment se rendre au Château de Chenonceau

  • En voiture, prendre l’A10 (direction Blois ou Amboise) ;
  • Depuis Paris, prendre le train de la gare Montparnasse à Saint-Pierre-des-Corps (Tours) puis le train pour Chenonceau (trajet 1,5 à 2 heures, billets à partir de 22 €).
  • L’aéroport le plus proche se trouve à Paris.

Histoire de la construction du Château de Chenonceau

Le premier château construit à Chenonceau remonte au XIIIe siècle et appartenait alors à la famille Marc. La fonction principale du château était de contrôler le passage de la rivière Cher. La rivière était utilisée pour transporter du bois, des matériaux de construction, du sel, du vin et des céréales. Pendant la guerre de Cent Ans, les Marches se sont rangées du côté des Anglais, si bien que les troupes du roi de France ont fait des ravages dans leurs possessions et que le château a été incendié et rasé. Les Marches ont ensuite reçu l’autorisation du roi français Charles VII de reconstruire le château, qui a été construit sur le nouveau site. Seule la tour sud-ouest, connue sous le nom de Tour des Marques, est la seule partie du château qui a été préservée à ce jour. Un moulin a été construit derrière le château, sur la rive de la rivière Scheer.

De graves difficultés financières ont contraint les Marks à vendre leurs biens à Thomas Boyer, un éminent financier et fonctionnaire de l’époque. Thomas Boyer et son épouse Catherine Brisonet entreprennent de réorganiser leurs biens : le vieux château est démoli, l’ancienne plate-forme du château reste, mais ne devient que l’emplacement d’une esplanade menant au nouveau bâtiment du château. Le nouveau château est construit sur le site de l’ancien moulin. Les travaux durent de 1513 à 1521 principalement sous la direction de Katherine.

Après la mort de Thomas Boyer, ses machinations financières sont révélées. Le roi François Ier impose de lourdes amendes à ses héritiers, qui sont contraints de rembourser la dette à Chenonceau. Le château devient ainsi propriété royale.

Cependant, François Ier ne s’intéresse pas à Chenonceau : pas de transformations, de réparations, de décorations. Il s’intéresse davantage à d’autres châteaux tels que Chambord, Fontainebleau et Villiers-Cotré. En 1547, François Ier meurt, et trois mois seulement après sa mort, le jeune roi Henri II offre Chenonceau à sa maîtresse Diane de Poitiers.

Diane Poitiers a planté un jardin sur la rive droite du Cher, qui porte désormais son nom. Elle charge l’architecte Philibert Delorme, alors en vogue, de construire un pont reliant le château à la rive gauche, afin d’y créer également des jardins.

Après la mort absurde du roi Henri II lors d’un tournoi de joute, sa veuve Catherine de Médicis obligea Diane Poitiers à donner le château à l’usage royal. En contrepartie, elle reçoit le château de Chaumont-en-Loire, situé entre Blois et Amboise.

Catherine de Médicis entreprend de décorer sa résidence sur les bords du Cher. De nouveaux jardins et une fontaine sont créés. L’architecte royal Jean Boulant ajoute un bâtiment de trois étages au château. Certaines parties du château ont ainsi été modifiées par l’ajout de nouvelles fenêtres. Sur le Pont De Diane, deux galeries sont construites l’une sur l’autre, créant ainsi les salles de réception les plus uniques au monde.

En 1589, le château est entré en possession de Louisa de Lorraine, veuve d’Henri III (fils de Catherine de Médicis). Louisa ne se remet pas de la mort de son mari et fait du château un lieu de deuil. Elle porte du blanc, la couleur du deuil royal, et est surnommée « la reine blanche ». Mais le noir domine le château. Chenonceau est couvert de motifs lugubres. Dans sa chambre du troisième étage, Louise drape les murs de noir, les éléments de décor sont des larmes et des os. Cette décoration lugubre reste dans le château pendant un siècle.

Catherine de Médicis a laissé à ses héritiers d’énormes dettes. Ses créanciers ont été contraints de s’adresser au tribunal, qui les a obligés à payer les dettes. Chenonceau a donc été mis en vente. Et sur la scène de la lutte pour le château se trouve un sous-fifre du roi Henri IV, Gabriella d’Estrees. Elle réussit à conclure une série d’accords par lesquels Louisa de Lorraine léguait le château à sa nièce, Françoise de Lorraine, qui, à son tour, était mariée à César de Vendôme, le fils illégitime d’Henri IV et de Gabriella d’Estrees. Après la mort de Louise en 1601, le château devient la propriété du couple, mais il était en fait la résidence de la mère de Françoise, Marie de Luxembourg. Marie a passé plusieurs années au château et s’est occupée de ses réparations et de son ameublement. En même temps, suivant la volonté de Louise de Lorraine, elle devait construire un couvent de capucins. Pendant la construction du couvent, douze religieuses de cet ordre ont résidé à Chenonceau.

A la mort de Marie de Luxembourg, le château revient à son gendre César de Vendôme. En 1650, une visite à Chenonceau a été effectuée par Louis-Louis de France. Louis XIV a visité Chenonceau.

En 1733, Chenonceau est vendu par les princes du sang royal au financier Claude Dupin. Claude et sa femme ont apporté de nombreux changements à leur nouvelle propriété et y ont investi beaucoup d’argent. Sous leur direction, le château, qui avait été délabré pendant près d’un siècle, a retrouvé sa gloire d’antan. Pendant la révolution, les descendants des Dupens durent s’opposer aux nouvelles autorités qui, sous prétexte que le château avait été une propriété royale, voulaient le confisquer au profit de l’État.

En 1840, la première liste des monuments historiques de France est établie et Chenonceau y figure avec les châteaux de Chaumont, Blois, Chambord, Amboise, Borgard et Chinon.

La famille Meunier, dont les descendants possèdent aujourd’hui Chenonceau, a acheté le château aux enchères publiques en 1913. Heinrich Meunier était un important industriel.

Près du château

La grande avenue qui mène au château est plantée de platanes sur près d’un kilomètre. A droite de l’avenue se trouve une ferme du 17ème siècle, à droite un labyrinthe et des cariatides. Une paire de sphinx du XVIIIe siècle se trouve à l’approche du château.

Dans la cour avant se trouve un bâtiment en forme de dôme et un musée de cire. À gauche se trouve la chancellerie, construite au XVIe siècle et menant au jardin de Diane.

La galerie du bâtiment en forme de dôme est consacrée à l’hôpital militaire qui s’y trouvait pendant la Première Guerre mondiale.

La ferme du 16ème siècle. – est un complexe composé des écuries de Caterina de’ Medici, du jardin potager et de l’atelier des fleuristes où, aujourd’hui encore, des fleuristes travaillent pour décorer le château. Le potager fait pousser de nombreux types de légumes et d’autres plantes, notamment des roses. À l’intérieur de la ferme se trouve une galerie de carrosses du 18e et du 19e siècle.

En face du jardin vert se trouve une serre où l’on cultivait autrefois des oranges et des citrons. C’est maintenant un salon de thé et un restaurant.

Les jardins de Chenonceau

Il y a deux jardins principaux à Chenonceau : le jardin Diane Poitiers et le jardin Catherine de la Médicis. Les Jardins de Diane commencent derrière la chancellerie. Il y a une fontaine en leur centre. Les jardins sont protégés des débordements de la rivière par une série de terrasses en terre avec des points panoramiques donnant sur les pelouses fleuries et le château.

Les jardins de Katherine s’articulent autour d’un étang central et sont situés en face de l’aile ouest du château.

Les jardins, qui sont renouvelés chaque printemps et chaque été, accueillent 130 000 plantes pour la décoration florale.

Le Green Garden est un jardin conçu par Lord Seymour en 1825 pour la comtesse Vale de Villeneuve qui souhaitait avoir un parc à l’anglaise. Ce jardin se trouve au nord des jardins de Catherine. Il s’agit d’un espace planté d’arbres divers : platanes, cèdres bleus, sapins d’Espagne, châtaigniers, séquoias, noisetiers, chênes, etc.

Le labyrinthe a été créé dans le style italien par Catherine de Médicis et il est composé de 2000 ifs. Au centre se trouve un pavillon surmonté d’une statue de Vénus.